Jobert de LAMBALLE (1799-1867)

L’originalité de cet « illustre » est qu’il fait partie de ceux qui ont contribué à « adoucir « la vie de ses concitoyens. Il fut le premier chirurgien en France à opérer sous anesthésie générale.

Né à Matignon le 17 décembre 1799, d’une famille pauvre, il fut encouragé dans ses études jusqu’à celles de médecine à Paris par deux bienfaiteurs de Lamballe où la famille s’était installée, l’abbé Micault et le docteur Bedel. Nommé chirurgien des Hôpitaux en 1829, il devient célèbre par ses travaux de recherche et ses publications.

Devenu riche par les consultations qu’il donne auprès de riches bourgeois, il ne néglige pas pour autant de soigner les indigents. Sa réputation est grande surtout après la diffusion de ses premières interventions sous anesthésie générale et en autoplastie ( technique qui consiste à recouvrir un tissu à vif de grande dimension par un morceau de peau proche). En 1831 il est l’un des chirurgiens de Louis-Philippe 1er et, en 1853, il devient le premier chirurgien de Napoléon III. Il l’accompagnera d’ailleurs lors de sa visite en Bretagne du 3 au 21 août 1855.

Son parcours professionnel l’amènera à  jusqu’à l’Académie de médecine (1839), dont il en deviendra le président en 1855. Au fait de sa gloire, il contracte la syphilis et à partir de 1865 il perd la raison, est interné et décède le 19 avril 1867 à Passy.

Jobert de Lamballe, nom qu’il s’était donné en 1829 pour se distinguer d’un de ses concurrents qui présentait le même sujet de thèse qu’il défendait, a toujours était attaché à sa region natale. Il fera un don de 4 700 francs de l’époque à la ville de Lamballe pour rembourser la donation reçue de l’abbé Micault pour  poursuivre ses études . Parmi ses descendants, Jean-Pol Pimor, habite la maison achetée en 1850 par Jobert de Lamballe, sise dans la comme de Pléhérel à la Ville Oie.

Nous devons à ce même Jean-Pol Pimor et  à Paul-Michel Charoy cet hommage rendu  à l’occasion du 150 ème anniversaire de la mort cet « Illustre » de notre territoire « entre terre et mer », lors d’une conférence qu’ils ont donnée, le 21 avril dernier, très bien présentée dans le Petit Bleu du 20 avril 2017, duquel nous avons tiré l’essentiel des éléments ci-dessus. Ce fut ce que l’on appelle une « belle figure » de notre territoire, celle dont nous pouvons tirer un sentiment de fierté et de respect. C’est l’objet de cet article écrit en son honneur et en sa mémoire.