Non, le « Pourquoi- pas ? » du commandant Jean-Baptiste Charcot n’a pas disparu. D’Islande nous parvient encore aujourd’hui l’écho de ce terrible événement qu’a été l’échouage du « Pourquoi pas ? » sur les côtes islandaises …
Aujourd’hui l’image virtuelle nous permet de reconstituer le « Pourquoi pas ? » mais ce n’était pas suffisant pour satisfaire le « rêve » de Quentin et sa bande. Il fallait faire encore beaucoup mieux.
Quentin a donc décidé de ne point en faire un hologramme mais une réalité que l’on pourra toucher, sur laquelle l’on pourra naviguer, sur laquelle l’on pourra étudier, sur laquelle de jeunes étudiants pourront faire leurs classes scientifiques avec les moyens pédagogiques et techniques d’aujourd’hui. Certains monteront dans le grand mât et s’instruiront des manœuvres que tous les marins doivent connaître pour se mouiller des embruns et des vents violents que le « simulateur » ne peut leur faire apprécier. D’autres apprendront l’approche scientifique de l’observation……
Alors un nouveau « Pourquoi pas? » va ouvrir la banquise, par les nouveaux passages du grand nord, il pourra même descendre vers l’Australie et porter le guidon du commandant Jean-Baptiste Charcot et le drapeau de notre pays, comme l’Hermione le fait aujourd’hui.
Le Pourquoi pas ? fut lancé à St Malo sur le chantier de François Gautier le 18 mai 1908. Nous possédons tous les plans originaux du bateau, grâce à la famille Gautier. Un chantier naval en étudie aujourd’hui le coût . À Dinard, au Yacht Club, son souvenir fut longtemps entretenu.
Fort heureusement la mer n’a pas de frontières et les moyens de communication actuels nous permettent d’informer qu’une association pour la construction d’un nouveau « Pourquoi pas ? » vient d’être officiellement déclarée. Déjà des amis d’Islande, de Suède, du Canada et de partout en France s’y intéressent.
C’est un projet ambitieux qui est à la mesure des défis que J.B. Charcot a su conduire pour comprendre le fonctionnement du Climat dont les pôles en sont des déterminants incontournables. Nous n’en n’ignorons pas les difficultés. Le respect que nous devons au commandant Jean-Baptiste Charcot doit faire que chacun assure qu’il n’y sera pas fait obstacle et qu’il veillera à ce qu’aucune dérive ne vienne entraver sa construction.
La graine est semée. Le 3 septembre, l’installation officielle de l’Association pour la construction d’un « Nouveau Pourquoi pas ? » (« pourquoipasiv@gmail.com »), a été un véritable succès. Déjà plus d’une cinquantaine de personnes ont manifesté leur intérêt et leur soutien, dont plus d’une trentaine étaient présentes à L’Univers, lieu mythique de Saint-Malo, avec lequel nous avons pu bâtir un partenariat intelligent.
L’enthousiasme est réellement là. La gouvernance de type intergénérationnelle est un modèle du genre et sera profitable à la consolidation du projet dans le temps. L’international est déjà très présent dans notre démarche.
N’hésitez pas à adhérer à l’association que nous accompagnons dans son développement, depuis le début : <pourquoipasiv@gmail.com>. Merci.
——————- Suivi de l’actualité de l’Association ——————-
2 avril 2019
A votre attention à tous ce numéro de Reliefs, que « l’Association des Amis du Commandant Charcot et du Pourquoi pas ? » nous invitent à diffuser, à juste titre ! .
Après avoir exploré l’espace, retour sur Terre et plus précisément aux extrémités de celle-ci pour Reliefs (Prisma Media), une collection recommandée par GEO et dédiée à la nature, à l’aventure et à l’exploration. Ce deuxième numéro part à la découverte des pôles enneigés. « La revue invite des chercheurs, écrivains, photographes ou historiens à nous raconter les mondes d’hier et de demain dans un esprit de curiosité permanent ». Au sommaire de ce nouveau numéro, un entretien avec Reinhold Messner, le célèbre alpiniste italien mais aussi un dossier sur la conquête des territoires polaires.
Focus également sur les expéditions scientifiques mythiques dont celle de Jean-Louis Étienne, connu pour être le premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire en 1986. Et parce que ces déserts blancs ne le sont pas vraiment, rencontre avec l’ethno-historien Jean Malaurie afin d’aborder la question de l’avenir des peuples polaires. Articles, portfolios, trésors photographiques, infographies, cartes anciennes…
Nous vous conseillons vivement cet ouvrage !
Le 25 avril 2018. Brève escale du Soléal à Saint-Malo : Ce navire fait partie de cette flotte remarquable de cinq navires de croisière de la Compagnie Ponant, qui fête cette année son trentième anniversaire (avril). Sa flotte passera au nombre de 12 navires d’une capacité de 200 passagers en 2021-2022, dont un premier « brise-glace » de croisière hybride électrique, propulsé au GNL. Navire actuellement en construction dans les chantiers du groupe naval Vard, filiale du chantier italien Fincantieri en Norvège et « designer » par Aker Artic, le bureau d’études finlandais bien connu. En investissant dans ce navire, Ponant s’apprête à conquérir l’ultime frontière de la croisière polaire jusqu’ici laissée aux mains des seuls brise-glaces russes. Un beau challenge ! Au total des investissements de l’ordre de 400 millions d’euro rendus possibles depuis l’entrée dans le capital de la Compagnie de François Pinault par le Groupe Artémis, en 2015. » Nous partageons les mêmes racines bretonnes, la même vision des affaires et la même passion de ce que l’on peut appeler le luxe. »
Ponant est une véritable « success story » créée, il y a trente ans à Nantes par deux élèves officiers, Philippe Vidault et Jean Emmanuel Sauvée. Leur objectif :« Partager notre passion de la mer avec des passagers sur des petits navires pour découvrir le monde ». C’est toujours ce qui anime la Compagnie Ponant. devenue le leader mondial de l’expédition de luxe en zone polaire souvent alimentée par la présence à bord de conférenciers de renom, comme Philippe Labro, Jean-Louis Etienne ou par exemple Olivier de Kersauson…, autant de personnalités, écrivains ou aventuriers, dignes de « Jean-Baptiste Charcot, l’aventurier de Pôles, un explorateur visionnaire ».
Notre entretien impromptu, au pied de la passerelle du Soléal, avec Jean-Emmanuel Sauvée, nous a donné une grande joie de pouvoir le saluer et le remercier pour cette escale à Saint-Malo, que nous avons signifiée comme un hommage à la mémoire de Jean-Baptiste Charcot et comme un clin d’œil à notre projet de construction à l’identique d’une réplique du Pourquoi pas?, construit à Saint-Malo en 1908. Site : www.ponant.com
——————- 14 avril 2018 ——————-
Assemblée Générale ordinaire en date de ce 14 Avril 2018.
Les membres de l’association « Pourquoi-Pas » se sont réunis en assemblée générale ordinaire à St Malo, Hôtel de l’Univers. L’assemblée est présidée par M Quentin Schmeltzer.
Dans son rapport moral le président présente les réalisations de l’exercice écoulé., dont
la validation du logo et du dépliant de présentation de l’association.
Une présentation de l’association fut effectuée lors de la conférence sur la commémoration des 150 ans de la naissance de J.B. Charcot, organisée par l’Association Histoire et Patrimoine du pays de Dinard/Rance/Emeraude présidée par M Marc BONNEL.
Lors du passage à St Malo du Shtandart, voir plus bas, premier navire de guerre de la flotte Baltique construit à l’identique par Vladimir MARTUS son capitaine, un échange a permis de partager son expérience sur la construction du navire et d’envisager des perspectives de partenariat pour l’avenir. Une proposition d’avoir la présence sur ce navire de certains membres de l’association pour en apprendre les manœuvres a aussi été abordée.
Une réunion de travail aux chantiers du Guip à Brest a permis d’obtenir la confirmation de leur engagement aux côtés de l’association pour la réalisation du projet. Yann Mauffret et son équipe se mobilisent pour établir une estimation des coûts de la construction
Une intervention d’Alain Marie GAUTIER, a permis de souligner que la fabrication des pièces lourdes ou ayant besoin d’un atelier spécifique serait réalisée sur le site de Brest et ensuite mise en place sur le site de St Malo.
Une seconde réunion de travail plus spécifique sur le futur gréement avec Jeff Wagner, gréeur de métier (voir détail plus haut). La première ébauche a permis d’avoir l’information que celui-ci devrait être réalisé tout comme en 1900, mais aux moyens de matériaux modernes. Cette première ébauche a été réalisée à l’aide des informations fournies par A.M. Gautier. Une estimation chiffrée a été fournie en prenant en compte le fait que les travaux réalisés seraient en grande partie effectués par des bénévoles (ré-apprentissage du métier, aujourd’hui disparu des codes professionnels !)
Un bilan de la communication sur les réseaux sociaux, en particulier sur le réseau Facebook qui compte à ce jours 825 abonnés a permis de constater une bonne dynamique depuis le début de l’année.
Suite aux diverses remarques enregistrées sur le terme employé pour la communication des informations, « Newsletter » actuellement utilisé, sera remplacé par le terme « CARNET DE BORD LNPP »
En conclusion de ce rapport moral, la décision est prise de commencer l’élaboration d’un dossier de communication du projet qu’il faudra nourrir des estimations des coûts de la construction et du chantier.
Les votes conformes habituels sur le rapport moral, d’activité et financier ont été approuvés à l’unanimité. L’élection des membres du nouveau conseil d’administration ont été élus à l’unanimité moins une voix.
——————- 21 mars 2018 ——————-
VISITE CHEZ JEFF WAGNER, GREEUR
Dans le cadre des « Rencontres du nouveau Pourquoi Pas », celle avec Jeff Wagner, en charge de l’étude du gréement du « Nouveau Pourquoi Pas ? » effectué le 21 03 2018, fut l’occasion de découvrir un homme et son métier, gréeur, élément indispensable mais rarement présenté dans les étapes de la construction d’un grand voilier. Ce fut aussi le moment de faire un point sur l’étude du gréement du futur « nouveau pourquoi pas ? » faisant suite à la première réunion effectuée au chantier du Guip à Brest.
Le gréeur est en charge de l’ensemble du matériel nécessaire à la manœuvre des navires à voiles, à l’amarrage et à la sécurité de tous les navires (agrès, cordage, mâture, voile).
Quoi de mieux pour comprendre ce métier, que d’accompagner Jeff avec Quentin Schmeiltzer et Alain Marie Gautier, président et vice-président de l’Association : « Le nouveau Pourquoi Pas ? », sur les lieux même de son activité.
Pénétrant dans l’atelier principal, une rencontre inattendue nous accueille, issue d’un phénomène que la nature, elle seule nous offre parfois. Dans un tronc d’arbre ayant servi à fabriquer une pirogue, un nœud dans le bois et une cassure donne à penser à une tête de poisson, voire de requin. Jeff et les poulies utilisées pour le film Dunkerque. Les discussions sur le projet de gréement du » Nouveau Pourquoi pas ? » associées à l’utilisation des technologies nouvelles le numérique a remplacé la planche à dessin, le PC, le travail sur papier ont abouti à une première ébauche du coût du gréement. Une très belle journée de travail, laquelle, s’ajoutant à celles que l’équipe du chantier du GUIP mène de son côté, devraient nous permettre de disposer des premiers éléments chiffrés du devis estimatif dans les délais que nous nous étions donnés lors de notre rencontre à Brest.
On commence à « sentir » le bébé ! On est au début d’une belle grossesse, engagée dans un climat de convivialité et de complicité propre aux gens de « terre et mer » !
——————- 5 novembre 2017 ——————-
Le « Shtandart (Штандарт) » est en escale à Saint Malo du 4 au 6 novembre… N’y a-t-il comme un clin d’œil pour le projet du « Nouveau Pourquoi pas ? » et nos relations avec nos amis russes ?
Le Shtandart a été construit à l’identique du premier navire de guerre de la flotte Baltique édifié en 1703 d’après les plans de Pierre 1er le Grand.
Construit en 1703 , la première frégate « Shtandart » portant 28 canons, a été le premier navire de guerre et le vaisseau amiral de la nouvelle flotte Baltique. Neuf autres navires ont été construits en suivant, servant à la défense de Saint-Pétersbourg.
Ce 3 mâts actuel en est une réplique exacte. Tout a été reconstitué comme à l’époque de Pierre 1er, seuls, le nombre de canons a été porté à 9 unités seulement, et la motorisation ajoutée.
Le chantier du Shtandart fut réalisée en 5 ans, de 1994 à 1999, par le Centre d’éducation maritime de Saint-Petersbourg. Le bois nécessaire à la construction est venu de la forêt de Lindulovskaya, à côté de Reschino. Un chantier financé par les gouvernements russe, britannique et de généreux donateurs, et réactivé sur l’emplacement d’un ancien chantier naval implanté sur les rives de la Neva et dans le cadre du « Shtandart Project » (un projet qui forme de jeunes russes à la construction navale en bois et à la navigation traditionnelle à la voile). Comme le Belem, le Shtandart est devenu un navire école grâce à une association russe. Il a parcouru plus de 150 000 miles depuis sa mise à l’eau en 2000. Voir le site : www.shandart.eu
Ses caractéristiques principales sont les suivantes :
Année de construction : 1999 – Tonnage : 220 t. – Gréement : trois-mâts carré – Port d’attache : Saint-Pétersbourg – Voilure : 660 m² (14 voiles) – Longueur : 34,5 m – Tirant d’eau : 3,3 m – Hauteur des mâts : 33 m – 9 canons… Motorisation : 2 Volvo Penta TAMD 122P 560 ch (440 kW) – Capitaine : Vladimir MARTUS.
N’y a-t-il pas de notre nouveau « Pourquoi pas? » dans tout cela ?, comme le dit si bien un de nos adhérents dans son mail.
C’est pourquoi nous avons eu cet entretien avec Valdimir Martus le capitaine du bateau, afin d’examiner les conditions dans lesquelles nous pourrions nourrir des échanges à l’avenir. Il s’agît de partager avec eux notre aventure, celle de la construction d’un « Nouveau pourquoi pas ? » et au delà, d’entretenir les relations étroites qui nous lient à la Russie, depuis la présence des Romanov sur notre territoire.Nous sommes convenus d’échanger un certain nombre d’éléments (plans, photos…) avec lui pour pouvoir en discuter et faire des échanges de savoir faire, y compris sur les conditions de navigation d’un tel navire en accueillant un ou plusieurs des nôtres sur son navire.Le navire refait escale à Saint-Malo fin avril début mai. Nous profiterons de cette étape pour organiser des rencontres de travail, un programme de visites commentées et une soirée festive au cours de laquelle Vladimir Martus pourrait nous « conter » la période de construction qu’il a conduite et celle de la vie à bord, depuis le démarrage de la navigation en l’an 2000. De bons moments en perspectives pour nous tous. A suivre donc.
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NOUVEAU : Le futur brise-glace de la compagnie du Ponant est baptisé Le Commandant Charcot.
Vous en saurez davantage en cliquant sur les liens ci-dessous :
https://croisiere-deluxe.fr/brise-glace-le-commandant-charcot.
htmlhttps://www.meretmarine.com/fr/content/ponant-baptise-son-6eme-navire-et-affirme-ses-ambitions
Le brise-glace de la compagnie Ponant est baptisé : Le Commandant Charcot
https://www.meretmarine.com/fr/content/ponant-baptise-son-6eme-navire-et-affirme-ses-ambitions
– 21 décembre 2019 à Saint-Malo : Assemblée Générale de l’Association du Nouveau Pourquoi pas ? Cette assemblée à laquelle nous comptions participer a été tout simplement annulée et ce de manière unilatérale par le Président, sans prévenance, la veille pour le lendemain. Cette décision était par ailleurs accompagnée d’une lettre de démission de sa part avec un retrait définitif de l’Association. Les quelques membres concernés par la vie de l’association et du projet ont convenu de se revoir en Janvier 2020 pour examiner les modalités d’une poursuite éventuelle de l’activité. Triste situation qu’il nous faut réactiver, car c’est un projet que nous soutenions depuis le début. ETEM apportera autant que possible son soutien à ceux qui reprendront ce qui fut le rêve d’un jeune, certainement « désarçonné » par la réalité des enjeux et l’ampleur des travaux à mener. A suivre donc, mais quelle tristesse de voir Quentin dénoncer dans les réseaux ses critiques unilatérales et primaires contre les adultes qui « auraient » contribué à la destruction du monde plutôt que sa valorisation.Étonnant pour quelqu’un a bénéficié de leur soutien, accompagnement moral et financier !
« Islande, sur les pas des écrivains », c’est un documentaire diffusé le 19 avril prochain à 20h50 sur la chaîne Voyage narrant mon voyage en Islande dans les pas des écrivains-voyageurs Jules Verne, Jean-Baptiste Charcot ou encore Pierre Loti. Une véritable odyssée entre terre et mer, littérature et aventure.
Un film réalisé par Christoph Schwaiger et Simon Allix en partenariat avec Nomade Aventure et la Société des Explorateurs Français. Une production Docland YARD / SIMT.IContrée battue par les vents, les pluies verglacées et bercée par des contes et des légendes millénaires, l’Islande – littéralement la « terre des glaces » – offre aussi des paysages grandioses de lave, de volcans et de geyser. De l’Islande, on dit aussi que jusqu’à sa colonisation définitive par des Vikings au 9ème siècle, cette île n’était peuplée que d’elfes, de trolls et de créatures étranges.Pareils mystères ne pouvaient qu’inspirer des écrivains, des marins oudes explorateurs comme Jules Verne, Jean-Baptiste Charcot ou encore Pierre Loti.Du légendaire volcan Snæfellsjökull, lieu clef du roman de Jules Verne « Voyage au centre de la terre », à la baie d’Aftanès, lieu naufrage en 1936 du « Pourquoi Pas ? », le trois-mâts d’exploration polaire du commandant Charcot, via les rivages et côtes si chers aux « Pêcheurs d’Islande » (pourtant bretons) de Pierre Loti, sans oublier les lieux emblématiques des sagas islandaises, ce film documentaire part explorer autrement l’Islande, sa littérature et ses trésors, avec pour guide le jour, et conteur le soir, Stéphane Dugast, écrivain baroudeur membre de la Société́ des Explorateurs Français.